Psychotraumatisme - JL Mendez, psychologue à Melun - Souffrance et travail, psychotraumatologie

Aller au contenu
Qu’est-ce qu’un psychotraumatisme ?
Ou plutôt, qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
Qui est concerné ?
La prévalence des TSPT serait de 5 à 12% dans la population générale, mais ces données sont principalement issues d’études menées aux Etats-Unis (les études sur le sujet sont plus rares en France et dans les autres pays). (source INSERM 2021)
 
Nous sommes atteints de ce trouble quand le vécu d’un événement douloureux revient régulièrement, voire qu’il envahit l’esprit de façon obsessionnelle, et que cela dure dans le temps. Le TSPT apparaît très rapidement, dans les 6 mois qui suivent l'événement, ou à distance (dans le cadre d'une amnésie psychotraumatique),
 
Autrement dit, c’est quand l’effet de l’événement traumatique « prend toute la place dans notre esprit » de façon quotidienne ou épisodique (au détriment de tout autre sentiment vécu).
Quels sont les facteurs ?
 
Plusieurs facteurs peuvent causer ce trouble de stress post-traumatique.
 
Un événement qui aurait pu causer sa propre mort, ou d’être témoin d’un accident mortel (un accident de travail, un accident de la route ; le suicide d’un collègue ou d’un proche ; une situation de guerre, d’attentat…) ;
 
Un viol ou une agression sexuelle (le vivre, en être le témoin, ou être affecté en tant que proche de la personne) ;
 
Toute situation susceptible de produire une souffrance, une inquiétude, et une angoisse intense et durable ; un état dans lequel la personne peut se sentir hantée par une peur intense et durable, voire elle est submergée par un sentiment d’impuissance face un événement « ignoble ».
Quels sont les symptômes ?

Quatres type de symptômes sont convoqués : l’intrusion, l’évitement, les pensées négatives, les troubles de l’humeur et les « réactions anormales » :
  • Comportement d’évitement de tout ce qui renvoie à l’événement idées intrusives qui guide cet évitement vont découler des tentatives pour les supprimer de la mémoire. Ces tentatives, généralement inefficaces, vont renforcer la peur initiale.; souvenirs indésirables de l’événement qui reviennent de façon répétée ; cauchemars de l’événement ; reviviscences (la personne revit l’événement comme s’il survenait à ce moment-là) ; souffrance intense lorsque la personne est exposée à quelque chose qui lui rappelle l’événement…
  • Se sentir émotionnellement insensible ou déconnecté(e) des autres ; se sentir fatigué[e] et triste la plupart du temps, avoir des insomnies, avoir des difficultés à se concentrer) ; sentiment de culpabilité au sujet de l’événement ; ressentir uniquement des émotions négatives (peur, colère, honte…)
  • Avoir des accès de colère (irritabilité)
  • Être facilement effrayé(e) ou constamment à l’affût du danger ; de l’inattention aux situations à risque,
Quel accompagnement ?


Dans le cadre de la consultation, il s’agit d’un accompagnement visant à :
 
Faire en sorte que les effets de l’événement ne s’installent pas de façon chronique (lorsque l’accompagnement peut se faire rapidement après l’événement),
 
Faire en sorte que l’envahissement soit réduit le plus possible ; autrement dit, qu’il interfère le moins possible dans son quotidien. (Notamment lorsqu’il s’agit d’un événement déjà ancien ou lorsqu’il a une résonnance avec des événements sous-jacents plus anciens).
correspondance : Jean-Louis MENDEZ
10 Rue Notre-Dame 77000 MELUN
Retourner au contenu