"Il s'agit de trouver le sens caché des actions (les nôtres et celles des autres envers nous), voire de les révéler".
Pousser la porte d'un psychologue devient indispensable lorsque les pensées font des boucles, et que tout semble dissonant entre la compréhension de soi et son environnement.
Le psychologue ne s'inscrit pas tout à fait comme un psychanalyste : le psychologue exprime des points de vues à partir de ses différentes lectures et connaissances théoriques, et à partir de sa propre expérience de vie. Autrement-dit, il ne se positionne pas de façon neutre. Le psychologue cherche avant tout à développer des espaces de discussions "pour soi" à partir de contradictions qu'il lui revient de donner à voir.
Il est important de se sentir suffisament en confiance avec lui, par-delà son obligation au respect du Code de déontologie. Accepter de confier des éléments "encombrants" et de s'ouvrir à ses contradictions, nécessite d'avoir confiance dans le savoir-faire du psychologue sans connaitre immédiatement le processus qui permet d'atteindre un "mieux être".
Comment expliquer l'idée de "révélation du sens caché des actions" ?
L'idée de "révélation de certains éléments de soi" s'accompli au fil de l'accompagnement, difficile à expliquer.
L'idée de révélation s'apparente à tout apprentissage, un peu comme pour la conduite automobile, et la délicate sensation du "passage de vitesse" : l'expliquer n'est pas suffisant ; il arrive simplement un moment où la sensation est "révélée dans et par le corps". Un moniteur d'auto-école peut bien dire : "Regardez-bien comment je fais, c'est facile !" rien ne s'accompli de façon immédiate. C'est sans vraiment l’avoir anticipé que cette impossible coordination gestuelle du "passage de vitesse" se dissipe : d’un coup ! En se révélant, le geste donne accès au monde de ceux qui connaissent la conduite. Cette transformation s'accompli en soi, parfois sans vraiment s'en rendre compte, et sans être en capacité de l'expliquer aux autres à son tour.